L'Algérie aura le privilège, dans le cadre des festivités «Alger capitale de la Culture arabe», d'organiser, entre le 28 juillet et le 3 août de l'année en cours, la première édition du festival international du film arabe.
C'est sur Oran qu'est tombé le choix d'accueillir ce rendez-vous important. D'abord parce que c'est la deuxième grande ville d'Algérie mais aussi et surtout à la faveur de son statut d'une des villes les plus importantes du bassin méditerranéen. La longue tradition culturelle et la grande notoriété dont elle jouit en matière de création artistique la prédisposent à être, une semaine durant, la capitale du cinéma arabe.
Le festival sera présidé par le directeur de l'ENTV, Hamraoui Habib Chawki. Une commission est attendue à Oran pour apporter les dernières retouches en matière d'organisation, nous confie une source proche la direction de la Culture de la wilaya d'Oran. Deux salles de cinéma, en l'occurrence, «Le Colisée» (ex-Essaâda) et la Cinémathèque d'Oran devront accueillir la projection des films en compétition. La priorité sera donnée aux plus récentes réalisations de la cinématographie arabe incluant, aussi bien, les longs-métrages que les courts-métrages, souligne un communiqué de la présidence du festival.
Des comédiens de renom ainsi que des réalisateurs et des producteurs de tous les pays arabes devront marquer, par leur participation, cette première édition du festival international arabe, qui verra également la présence d'invités de marque venus de différents pays étrangers. Les meilleurs films en compétition seront primés par un jury présidé par le comédien égyptien Hoceïn Fahmi. Selon les organisateurs, cette première édition du festival rendra un hommage particulier au cinéma ibérique qui devra également être représenté à travers la projection d'une série de films.
Le regretté acteur égyptien, Ahmed Zaki ainsi que le réalisateur algérien Mohamed Hamina, l'unique réalisateur arabe à avoir reçu la «Palme d'Or» du Festival de Cannes, seront également honorés pour l'ensemble de leur carrière. A noter que le cinéma algérien connaît, ces dernières années, une grande effervescence grâce au soutien des autorités qui ont financé la production de 24 longs-métrages, 11 téléfilms et 15 courts-métrages, rien que pour ce premier semestre 2007. A souligner, enfin, que ce festival international du cinéma arabe devrait être institutionnalisé à Oran, nous confient des sources locales du secteur de la Culture.
Par le Quotidien Oran, H. Barti Le 25 juin 2007.